Suite à un commentaire, je cite « Le poêle à bois, c’est pour rejeter le carbone économisé sur le bâtiment ? », il semble nécessaire de clarifier l’impact de ce système de chauffage sur les émissions de CO2 et son rôle sur l’effet de serre.
La combustion du bois relâche dans l’atmosphère du CO2, le principal gaz à effet de serre conduisant au dérèglement climatique.Il faut se souvenir que ce CO2 avait auparavant été « prélevé » dans l’environnement par l’arbre lors de sa croissance.
Une bûche, en brulant, remet en quelque sorte à zéro les pendules du gaz carbonique, rendant nul le bilan CO2. La combustion du bois est donc neutre pour l’effet de serre.
Si le bois n’est pas brulé, ou utilisé en tant que matériau de construction (stockage du CO2), l’arbre fini par mourir et en se décomposant naturellement, il libère de nouveau le CO2 qu’il contient.Bien sûr, ce bilan n’est valable que si nous brulons autant d’arbre qu’il en pousse ensuite. D’où l’importance de gérer correctement les forêts.
Pour l’énergie émise pour la production des bûches, elle est négligeable. La quantité d’énergie nécessaire pour produire 1 stère de bois est très faible. On utilise de l’énergie pour abattre l’arbre, le couper en buches et le transporter jusqu’à la maison. Et nous produisons environ 2150 kWh / stère. (Avec du hêtre bien sec par exemple). Le bilan de l’énergie grise est très favorable.
Dans notre cas, nous brulons du bois provenant de notre commune.
Sources :
Guide des énergies vertes pour la maison. Patrick Piro. Ed. terre vivante.
Site de l’institut des bioénergies : www.itebe.org/portail/affiche.asp?num=258&arbo=1